Le président syrien Assad espère une “nouvelle phase” dans l’action arabe commune

Le président syrien Bachar al-Assad a exprimé vendredi l’espoir que le sommet annuel de la Ligue arabe en Arabie saoudite, auquel il participe pour la première fois depuis plus d’une décennie, marquera le début d’une “nouvelle phase” de solidarité et d’action arabe commune.

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Cette photo fournie par l'agence officielle de presse arabe syrienne (SANA) le 18 mai 2023 montre le président syrien Bachar al-Assad à son arrivée à Djeddah à la veille du sommet de la Ligue arabe. Crédit: SANA/AFP

J’espère qu’il marquera le début d’une nouvelle phase dans l’action arabe commune en faveur de la solidarité, la paix dans la région, le développement et la prospérité au lieu de la guerre et les destructions”, a déclaré le président syrien dans son discours devant ses pairs arabes.

Le président syrien, exclu de la Ligue arabe fin 2011, a signé vendredi son retour sur la scène diplomatique arabe après des années d’isolement en raison de sa répression du soulèvement qui a dégénéré en guerre civile.

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Bachar Al-Assad a bénéficié du séisme du 6 février, qui a fait des milliers de morts en Turquie et en Syrie et suscité un élan de solidarité internationale.

Il a également tiré profit des changements régionaux, notamment du réchauffement entre Ryad, poids lourd du monde arabe, et Téhéran, un des principaux alliés du régime syrien.

Dans son discours, il a souligné que le sommet se tenait “dans un monde instable”, mais estimé que “les rapprochements arabo-arabe et arabo-régional” constituaient un “espoir”.

Il a appelé à “interdire les ingérences étrangères” dans les affaires des pays arabes, assurant que la Syrie était attachée à “son appartenance arabe”.

La guerre en Syrie a morcelé le pays et fait environ un demi-million de morts et des millions de réfugiés et déplacés dans le pays où de vastes zones échappent encore au contrôle du régime.

Plusieurs puissances étrangères sont impliquées dans le conflit, l’Iran et la Russie soutenant le régime syrien, alors que la Turquie et les États-Unis maintiennent une présence dans les zones échappant au contrôle des autorités de Damas.