La DGAPR a souligné que malgré les éclaircissements fournis dans son communiqué du 13 mai concernant les soins de santé dispensés au détenu, où il est précisé qu’il refuse de se rendre à l’hôpital externe en uniforme pénitentiaire et menotté conformément à la loi, prétendant que cela “porte atteinte à sa dignité”, le détenu a été emmené à l’hôpital à 11 reprises vêtu du même uniforme et menotté pour des consultations ou des examens médicaux, comme indiqué dans le communiqué. Malgré cela, “les médias susmentionnés continuent de diffuser des allégations et des informations fausses”, affirme la DGAPR.
“Ces mêmes médias sont allés jusqu’à véhiculer des allégations infondées de “maltraitance” du détenu, ce que la DGAPR nie catégoriquement, tout en affirmant qu’elle veille constamment à assurer un traitement humain, sans discrimination aucune, à tous les détenus et à préserver leur dignité et leurs droits”, précise la même source.
À ce propos, la DGAPR “s’interroge sur les motifs ou les personnes ayant incité la famille du détenu à évoquer, en ce moment précis, sa privation de soins médicaux et sa maltraitance, alors qu’elle sait pertinemment que depuis son incarcération, il n’a fait l’objet d’aucune maltraitance ou négligence médicale et qu’elle n’avait déposé aucune plainte auparavant à ce sujet”.
“Partant de ce qui précède, il s’avère sans ambages que les médias français visent, à travers leur instrumentalisation abjecte des allégations de la famille dudit détenu et de certains acteurs suspects, à porter atteinte à l’image de ce département et à celle du pays”, conclut la mise au point.
Selon une information publiée par l’AFP et reprise par plusieurs médias français, le journaliste marocain Taoufik Bouachrine, incarcéré depuis 2018, subirait des “mauvais traitements” de la part de l’administration pénitentiaire, comme a affirmé jeudi sa famille, qui s’inquiète de la détérioration de son état de santé et appelle à “intervenir d’urgence”.
Taoufik Bouachrine a été condamné à 15 ans de prison pour “viol”, “traite des êtres humains” et “agressions sexuelles” à l’encontre de plusieurs femmes. Il a nié ces accusations.