Les contacts se poursuivent. Il y a encore beaucoup de questions qui concernent notre partie de l’accord. Il faut maintenant prendre une décision”, a-t-il indiqué lors de son point de presse quotidien.
Répondant à une question sur les perspectives de prolongation de l’accord céréalier, le porte-parole à indiqué que Moscou informera de sa décision dès qu’elle sera prise. “Lorsque la décision appropriée sera prise, nous vous informerons. C’est la seule chose que je peux dire”, a-t-il dit.
Les 10 et 11 mai derniers, des représentants de la Fédération de Russie, de la Turquie, de l’Ukraine et de l’ONU se sont réunis à Istanbul pour discuter de l’extension de l’initiative céréalière de la mer Noire, un ensemble de deux accords parrainés par les Nations unies et la Turquie, et conclus séparément avec Kiev et Moscou en juillet 2022.
La Russie estime que la partie de l’accord concernant la suppression des obstacles qui entravent l’exportation de céréales et d’engrais russes n’est pas mise en œuvre, d’où son refus de reconduire cette initiative.
Moscou conditionne également la prorogation de l’accord, qui arrive à échéance le 18 mai, à la réalisation de progrès concernant cinq exigences, allant de la reconnexion de la banque russe spécialisée dans l’agriculture Rosselkhozbank au système bancaire international SWIFT au déblocage de l’accès aux ports étrangers.
Il s’agit également de la reprise de l’approvisionnement en machines agricoles, pièces de rechange et service de maintenance et de l’annulation des entraves en matière d’assurance des navires et d’accès aux ports étrangers.
La diplomatie russe avait également évoqué la reprise du fonctionnement du pipeline Togliatti-Odessa et le dégel des actifs de sociétés russes liées au secteur agricole situés à l’étranger.
Signé le 22 juillet 2022 à Istanbul par la Russie, la Turquie, l’Ukraine et les Nations unies, l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes à travers un corridor sécurisé en mer Noire a été renouvelé une première fois le 17 novembre 2022, puis le 19 mars dernier.
La Russie avait alors annoncé qu’elle acceptait la prolongation de l’accord pour une période de 60 jours au lieu de 120 jours comme c’était le cas en novembre.
(avec MAP)