Israël-Palestine : quand les États-Unis demandent l’aide des Émirats arabes unis pour désamorcer la crise

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a demandé à son homologue des Émirats arabes unis Mohamed bin Zayed Al Nahyan de l’aider à désamorcer la crise israélo-palestinienne.

Par

Le président américain Joe Biden (C-D) et le secrétaire d'État Antony Blinken (4e-D) rencontrent le président des Émirats arabes unis Cheikh Mohamed bin Zayed al-Nahyan (C-L) et d'autres responsables lors d'une réunion bilatérale dans un hôtel de la ville saoudienne de Jeddah, sur la côte de la mer Rouge, le 16 juillet 2022 Crédit: AFP

Le chef de la diplomatie américaine et le ministre émirati des Affaires étrangères se sont entretenus par téléphone samedi, après plusieurs jours de tension dans la région, a indiqué le département d’État américain dans un communiqué rendu public dimanche 9 avril.

“Le secrétaire Blinken a appelé au calme pendant les fêtes religieuses dans la région et a souligné l’urgence de réduire les tensions entre Israéliens et Palestiniens”, selon le communiqué.

Blinken lui a également rappelé “l’engagement continu des États-Unis en faveur d’une solution à deux États”, l’un pour les Israéliens et l’autre pour les Palestiniens.

L’administration Biden continuera à consulter les alliés régionaux pour “promouvoir la sécurité, la stabilité et la prospérité”, a déclaré le département d’État.

à lire aussi

Deux attentats perpétrés par des Palestiniens, l’un en Cisjordanie occupée et l’autre à Tel-Aviv, ont fait trois morts, deux Israéliens et un touriste italien, vendredi. Ces épisodes font suite aux échanges de tirs entre l’armée israélienne et les milices palestiniennes dans la bande de Gaza et au sud du Liban, déclenchés par l’attaque de la police israélienne à la mosquée Al Aqsa, à Jérusalem-Est.

Israël et les Émirats arabes unis ont établi des relations diplomatiques dans le cadre des accords d’Abraham, signés en septembre 2020 et négociés par les États-Unis, des accords marquant un tournant sur l’échiquier géostratégique du Moyen-Orient, puisqu’ils ont été rejoints par le Bahreïn, le Maroc et le Soudan, ce qui porte à six le nombre de pays avec lesquels Israël a conclu des accords de paix, après l’Égypte (1979) et la Jordanie (1994).

(avec EFE)