« La plupart des médicaments disponibles en ce moment sont des médicaments génériques, puisque les laboratoires internationaux de l’industrie médicamenteuse refusent de fournir la PCT qui est en incapacité de payer ses commandes« , a expliqué le président du syndicat, Naoufel Amira, cité par les médias locaux.
Cette pénurie impacte certains malades en Tunisie qui n’ont pas d’alternatives pour suivre leur traitement, quand il s’agit de produits pour lesquels il n’y a pas de générique disponible, a-t-il fait remarquer.
Dans des récentes déclarations, le président l’Ordre des pharmaciens, Ali Bsila, a évoqué des problèmes de « ravitaillement et des ruptures de stock d’environ 300 médicaments par mois« . Ces troubles, a-t-il ajouté, touchent les médicaments courants et aussi les médicaments utilisés pour les maladies chroniques.
La crise de l’approvisionnement des médicaments en Tunisie a été aggravée davantage par l’annonce, fin 2022, de départ de trois multinationales pharmaceutiques du pays sur fond de dysfonctionnements d’ordre financier, administratif et de gouvernance.