Le célèbre festival souiri revient cette année dans son format habituel : pendant trois jours, une quarantaine de concerts seront répartis entre la scène située place Moulay Hassan et celle de la plage, des soirées plus intimistes se tiendront dans les zaouïas et au borj Bab Marrakech, et le Forum des droits de l’Homme accueillera des débat d’idées, annoncent les organisateurs dans un communiqué.
“Si la crise mondiale nous a contraints à reporter le festival pendant trois années consécutives, elle n’a pas réussi pour autant à stopper notre élan ni notre détermination. Le Festival Gnaoua et musiques du monde d’Essaouira se nourrit de passion et de persévérance”, souligne Neila Tazi, productrice et fondatrice du Festival, citée dans le communiqué.
“Aujourd’hui plus que jamais, la préparation de cette 24e édition prouve que cet esprit de résilience ne nous a jamais quittés”, ajoute-t-elle.
Du 22 au 24 juin 2023, le festival compte ainsi “célébrer la richesse et la diversité” de la musique gnaoua et de nombreuses autres formes de musiques du monde, relèvent les organisateurs, ajoutant que les sons du guembri et des crotales omniprésents se mêleront aux sonorités du jazz, au flamenco, au reggae, à la salsa ou encore aux rythmes touareg ou tamoul.
Le public aura rendez-vous avec des fusions, dont la première sera celle du concert d’ouverture avec la rencontre entre la Troupe Tambours du Burundi Amagaba, le saxophoniste américain Jaleel Shaw, la chanteuse marocaine Sanaa Marahati, et les maâlems Mohamed et Saïd Kouyou.
Cette année, le Forum des droits de l’Homme sera axé sur le thème “Identités et appartenances”. Des artistes, intellectuels et penseurs, acteurs politiques, associatifs et culturels du monde se réuniront ainsi à Essaouira pour “défendre et réinventer un monde plus solidaire”, soulignent les organisateurs.
Le festival présentera aussi des ateliers de musique pour les jeunes et les moins jeunes, pour découvrir et apprendre la musique Gnaoua, ses instruments, ses rythmes et son histoire.
(avec MAP)