Événements de Gdeim Izik : la DGAPR dément les allégations de torture à l’encontre d’un détenu de la prison locale Tifelt 2 

La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a démenti ce 29 mars les allégations contenues dans le dernier rapport d’Amnesty International sur des cas de torture au sein des établissements pénitentiaires, notamment le cas du détenu L. H à la prison locale de Tifelt 2 suite aux événements de Gdeim Izik.

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Un détenu à la prison d'Oukacha à Casablanca (image d'illustration). Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

Le détenu précité n’a jamais été agressé par aucun fonctionnaire de l’établissement pénitentiaire où il purge sa peine et jouit, à l’instar de l’ensemble des détenus, des droits garantis par la loi régissant les prisons”, a relevé la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) dans une mise au point.

“Fidèle à son habitude, Amnesty International véhicule, à chaque fois qu’il s’agit du Royaume du Maroc, des allégations mensongères en colportant la propagande des ennemis de l’intégrité territoriale du royaume et en la transformant en ‘faits’ sans le moindre effort de vérification, notamment en contactant directement l’administration ou encore les institutions nationales concernées par la protection des droits de l’Homme, en violation flagrante des fondements de l’action des droits de l’Homme que cette organisation prétend pratiquer”, déplore la DGAPR.

Le campement de Gdeim Izik incendié, le 10 novembre 2010.Crédit: MAP

Pour rappel, les manifestations de Gdeim Izik, qui ont eu lieu entre octobre et novembre 2010, avaient causé la mort de 11 membres des forces auxiliaires marocaines et de 36 membres du Polisario.

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(avec MAP)