Gdeim Izik. Procès sous haute surveillance

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Gdeim Izik revient sur les devants de la scène. Deux ans après le démantèlement du camp de protestation installé aux abords de Laâyoune, le temps du procès est enfin arrivé. Ce dernier s’est ouvert vendredi 1er février devant le tribunal militaire de Rabat en présence des 24 prévenus, accusés d’actes de violence ayant causé la mort de 11 éléments des forces de l’ordre marocains. La première séance, tenue sous haute surveillance policière, a connu la participation d’une cinquantaine d’observateurs internationaux et des familles des victimes, qui ont organisé un sit-in devant le tribunal. Comme prévu, le procès a été reporté au 8 février après que la Cour a refusé de convoquer l’ancien ministre de l’Intérieur, Moulay Tayeb Cherkaoui, et la députée sahraouie Guejmoula Bent Abbi en tant que témoins. “Vu les violences perpétrées sur place, le Polisario faisait jusque-là profil bas sur ce dossier. Mais aujourd’hui, vu la période excessive de détention préventive et les cafouillages du procès et de la procédure, le Front met toute sa diplomatie et son énergie dans le suivi de ce procès”, analyse un observateur à Laâyoune.

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