Selon la DEPF, ce résultat découle de l’augmentation de la production de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) de 15 %, de celle des énergies renouvelables relatives à la loi 13-09 de 2,9 %, et de l’apport des tiers nationaux de 3,5 %, atténuée par le retrait de la production privée de 4,2 %.
S’agissant de l’énergie nette, elle s’est raffermie, en glissement annuel, de 4,5 % au terme de l’année 2022, après +5,6 % en 2021. Dans ce contexte, le volume de l’énergie importée s’est accru de 171,4 % à fin 2022, contre une baisse de 19,6 % un an auparavant, tandis que le volume exporté s’est replié de 44,7 %, après une hausse de 36,5 % un an plus tôt.
Quant à la consommation d’énergie électrique, elle maintient sa dynamique globalement favorable au terme de l’année 2022, enregistrant une hausse de 4,7 %, après +5,2 % un an plus tôt.
Ce dynamisme, d’après la même source, a concerné l’ensemble de ses segments, notamment, les ventes de l’énergie de très haute, haute et moyenne tension, hors distributeurs (+7,1 %), recouvrant une hausse des ventes de l’énergie de “moyenne tension” de 5,7 % et de celles de très haute et haute tension, utilisées principalement par le secteur manufacturier, de 11,2 %.
Concernant les ventes destinées aux distributeurs et aux ménages, elles se sont accrues respectivement de 3,5 % et 3,6 %.
Comparée à la même période d’avant la crise (fin 2019), la production d’énergie électrique s’est renforcée de 2,7 % à fin 2022, après +2,3 % à fin 2021. Quant à la consommation, elle s’est appréciée de 8,4 % au lieu de 3,6 %.
(avec MAP)