Selon un communiqué du Conseil de la concurrence publié fin janvier, les groupes Akwa et O Capital (présidé par Othmane Benjelloun), devraient acquérir, à travers GOA Invest, fruit d’une joint-venture entre les deux groupes et le groupe Amhal, 70 % des actions du capital social et des droits de vote associés de GOA Dakhla.
Ainsi, GOA Invest devrait prendre le contrôle exclusif de la société conçue, entre autres, pour l’implantation d’un parc éolien à Dakhla et préalablement détenue par Windvision Safi Holding BV. Un investissement aligné avec “la stratégie énergétique durable ambitieuse” du Maroc, soutenue par le roi Mohammed VI.
Dans la continuité des activités dans le secteur des hydrocarbures, assurées par Afriquia, le groupe Akwa étend également ses activités liées au secteur automobile en investissant dans un projet de concentration qui concerne la prise du contrôle exclusif de la société Auto Speedy, à travers l’acquisition de 99,99 % des actions du capital social et des droits de vote associés.
Les MEDays dans le giron d’Akwa
Du point de vue des enjeux stratégiques, le think tank Institut Amadeus devrait lui aussi être soumis, sous peu, au contrôle conjoint de son fondateur Brahim Fassi-Fihri et du groupe Akwa, indique le Conseil de la concurrence, qui fait savoir que le groupe envisage d’acquérir 50 % des actions et des droits de vote associés de l’Institut Amadeus.
En effet, dans un autre communiqué, le Conseil de la concurrence annonce avoir reçu “la notification d’une opération de concentration qui concerne la prise du contrôle conjoint par Akwa Group de l’Institut Amadeus aux côtés de Brahim Fassi-Fihri, que ce dernier contrôlait exclusivement préalablement à l’opération”.
Fondé en 2008 par Brahim Fassi-Fihri, fils de l’ex-ministre des Affaires étrangères et conseiller royal Taïeb Fassi-Fihri, le think tank basé à Rabat, “spécialiste des enjeux stratégiques contemporains”, s’attelle à la délivrance de formations, au conseil et à l’accompagnement stratégique, à la publication d’études telles que les indices de stabilité et d’attractivité en Afrique, mais aussi et surtout à la réalisation d’événements dont le Forum MEDays, considéré comme le Davos africain compte tenu du nombre de chefs d’États et de décideurs qui y prennent part.