Par ailleurs, la TVA à l’importation a généré près de 12 MMDH supplémentaires par rapport à 2021 dans un contexte de hausse des prix à l’international, indique Attijari Global Research (AGR) dans son récent Research Report-Fixed Income sous le thème “Courbe des taux : une rupture avec la tendance décennale”, relevant une bonne orientation des recettes des financements innovants qui ont atteint 25 milliards de dirhams (MMDH) en 2022 contre une prévision initiale de 12 MMDH.
Les performances exceptionnelles de l’OCP ont également permis de soutenir les recettes de participation, avec un dividende versé au Trésor de plus de 8 MMDH contre une estimation de 5,4 MMDH préalablement, note AGR, précisant qu’“en dépit des surcoûts budgétaires additionnels en lien avec le renchérissement de la charge de compensation, l’État a mobilisé des ressources supplémentaires en 2022. Tenant compte de la hausse du cours du gaz butane, du blé tendre ainsi que des subventions accordées par l’État au secteur du transport, les dépenses de compensation ont presque doublé à près de 42 MMDH, soit un taux d’exécution de 247 % par rapport à la Loi de finances 2022”.
En ce qui concerne la croissance du PIB qui accuserait, selon les projections de Bank Al-Maghrib, un net ralentissement en 2022 à 1,1 % après un rebond de 7,9 % post-covid, la note souligne que deux principaux facteurs seraient à l’origine de cette décélération de la croissance en 2022. Et d’expliquer qu’il s’agit d’une faible récolte céréalière de 34 MQx au titre de la campagne agricole 2021-22 après un record de plus de 103 MQx, pâtissant du niveau du stress hydrique et des conditions défavorables au cours de cette année et d’une conjoncture internationale défavorable marquée par une forte poussée inflationniste au sein des économies avancées, ayant impacté négativement les perspectives de croissance des partenaires commerciaux du Maroc.
(avec MAP)