En novembre, la start-up californienne OpenAI a lancé ChatGPT, un système conversationnel capable de répondre en ligne à n’importe quelle question plus ou moins justement. L’application peut également écrire des romans ou des poèmes en quelques secondes.
L’intelligence artificielle, présentée comme une technologie d’avenir amenée à révolutionner l’autonomie des machines et leur interaction avec l’humain, fait l’objet d’un intérêt grandissant. Mais à l’image de ChatGPT, ces robots fascinent autant qu’ils inquiètent, entre outils susceptibles d’épargner aux humains des tâches fastidieuses et menace pour de nombreux emplois dont ils pourraient remettre en cause l’utilité.
Baidu, mais aussi Google
Une porte-parole de Baidu a déclaré à l’AFP que l’entreprise “devrait être en mesure de terminer en mars les tests internes” de son robot conversationnel. Baptisé Ernie Bot, il sera ensuite mis “à la disposition du grand public” à une date non précisée, a-t-elle souligné.
Baidu est à ce jour la plus grande entreprise chinoise à concevoir un robot conversationnel de type ChatGPT. Cette annonce a fait bondir en matinée de plus de 15 % son action à la Bourse de Hong Kong, où le groupe est coté.
Basé à Pékin, Baidu est le principal moteur de recherche en Chine. Mais le groupe s’est lancé ces dernières années dans une diversification tous azimuts. Il est déjà présent dans l’intelligence artificielle, avec la mise au point de voitures autonomes, mais aussi dans l’informatique dématérialisée (cloud).
Épaulé notamment par Microsoft, ChatGPT déchaîne les passions et ses fonctionnalités attisent la convoitise des géants de l’internet.
Google a annoncé lundi tester son propre robot conversationnel, baptisé Bard.