Dans une allocution de circonstance, l’ancien ambassadeur d’Israël en France et à l’ONU, Yehouda Lancry, a invoqué la mémoire de Mohammed V et ses “nobles actions et bienfaits” en faveur des membres de la communauté juive au Maroc, soulignant que la création de ce centre constitue “un hommage pour la protection procurée aux juifs marocains sous le régime de Vichy et une expression de l’attachement des Juifs marocains à leurs racines”.
Il a relevé également que tous les historiens qui ont étudié l’histoire du judaïsme sont conscients du rôle du défunt souverain dans la protection des Juifs, ainsi que de la spécificité du Maroc en tant que “terre de tolérance, de paix, d’entente et de coexistence entre les religions”.
Par ailleurs, M. Lancry a mis en exergue “les efforts exceptionnels” déployés par le roi Mohammed VI pour protéger la culture juive marocaine, rappelant à cet égard la consécration de la composante hébraïque dans la constitution marocaine, la mise en œuvre de vastes programmes de restauration des sites historiques juifs et la création de musées du patrimoine hébraïque.
Lors de cette cérémonie, il a été procédé à la présentation de l’ouvrage Rois de la miséricorde et de la bonté, d’Haim Levy, une figure éminente des juifs marocains originaire de Marrakech, qui relate l’histoire de la dynastie alaouite et sa relation avec la communauté juive.
(avec MAP)