Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, le successeur de Yair Lapid, Eli Cohen, qui a pris ses fonctions la semaine dernière au sein du nouveau gouvernement d’extrême-droite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a déclaré que ledit sommet regroupant les pays qui se sont rapprochés d’Israël serait organisé au Maroc.
Si le communiqué ne cite aucun autre pays que le Maroc, rappelons qu’Israël a cité auparavant le Maroc, les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Soudan comme faisant partie des accords de normalisation surnommés “Accords d’Abraham”, constituant ainsi une petite liste de pays attendus pour ce sommet.
“L’extension de ces accords à d’autres pays n’est pas une question de ‘si’ mais de ‘quand’”, a déclaré Eli Cohen, ajoutant que les liens d’Israël avec ses partenaires actuels ont généré 2,85 milliards de dollars d’échanges commerciaux en 2022 et “une contribution significative à la sécurité (et) à la stabilité régionale”.
Alors que Netanyahu, qui en est à son sixième mandat, a exprimé l’espoir d’établir des relations avec l’Arabie saoudite, qui partage les inquiétudes d’Israël concernant l’Iran, Riyad s’est montré réticent à une normalisation en l’absence de progrès dans le sens de la reconnaissance d’un État palestinien.
Selon l’ex-ministre israélien des renseignements, les ministres des Affaires étrangères des différents pays attendus au sommet prévu au Maroc devraient se rencontrer à Abu Dhabi la semaine prochaine.
Et de rappeler qu’en mars dernier, Israël a accueilli les ministres des Affaires étrangères du Maroc, des Émirats arabes unis, du Bahreïn et de l’Égypte, ainsi que le secrétaire d’État américain, pour un événement nommé “Sommet du Néguev”.