Maroc-Serbie : des relations appelées à “poser de nouveaux jalons”, selon Nasser Bourita

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a mis en avant la profondeur des relations maroco-serbes, lesquelles sont appelées à “poser de nouveaux jalons”.

Par

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des MRE, Nasser Bourita. Crédit: Twitter / Maroc Diplomatie

Il est grand temps de poser de nouveaux jalons et d’élever notre coopération à un niveau sans précédent dans le contexte des défis actuels”, a-t-il assuré dans une tribune publiée par le magazine serbe CorD, qui consacre, dans son numéro de décembre, un dossier spécial à la célébration du 65e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre Rabat et Belgrade.

Bourita a souligné “la nécessité de mettre à profit les opportunités uniques qui s’offrent aux deux pays dans une conjoncture marquée par des transformations sans précédent, des défis complexes et des risques multidimensionnels”.

De son avis, le lien qui unit les deux pays “n’est pas seulement l’expression d’une relation profonde ancrée dans l’histoire, mais il s’agit aussi de “l’attribut principal de la crédibilité et de la fiabilité dont jouissent nos deux États au sein de la société internationale et dans nos relations bilatérales””.

à lire aussi

“Sur la base des principes de respect mutuel, d’intérêt commun et d’une vision partagée et éclairée, le Maroc et la Serbie ont parcouru un long chemin pour approfondir les relations à bien des égards, en particulier dans les aspects les plus sincères et les plus structurels”, a poursuivi le ministre, notant que l’amitié qui lie les deux pays “n’a pas été négligée”.

Revenant sur le 65e anniversaire de l’établissement de relations diplomatiques entre le Maroc et la Serbie, le ministre a relevé que la commémoration de ce jubilé est “une occasion inestimable” pour jeter des ponts de dialogue, de communication et d’échange “à travers de nombreux moyens qui incluent les affaires, l’art, l’histoire, le cinéma et la musique”.

À cette fin, le moment est venu, selon Bourita, d’explorer conjointement l’opportunité d’un partenariat stratégique pleinement investi. “Un partenariat qui puisse nous doter des moyens nécessaires pour répondre aux transformations en cours et tirer parti des immenses possibilités qui s’offrent à nous”.

Le ministre a également souligné la nécessité d’avoir un cadre “qui structure le flux de travail que nos deux corps diplomatiques, nos institutions publiques et nos gouvernements peuvent utiliser comme tremplin pour atteindre les objectifs politiques et économiques que nous souhaitons pour notre relation”.

(avec MAP)