Si l’enquête conclut que les protocoles de sécurité n’ont pas été respectés, l’entreprise s’expose à des poursuites judiciaires et à de lourdes sanctions financières”, a précisé le gouvernement dans un communiqué.
D’après le média britannique The Athletic, il s’agirait d’un Philippin d’une quarantaine d’années tombé d’un chariot élévateur alors qu’il réparait les éclairages d’un parking. Plusieurs sources ont indiqué qu’il ne portait pas de harnais de sécurité.
“L’ambassade des Philippines à Doha enquête toujours sur cette affaire”, a fait savoir le ministère philippin des Affaires étrangères à l’AFP, en disant ne pas être en mesure de donner plus de détails dans l’immédiat.
Dans un communiqué, la FIFA s’est dite “profondément attristée par cette tragédie”. “Nous avons contacté les autorités locales pour demander plus de détails”, a ajouté l’organisation dans un communiqué.
Le Qatar dispose d’un mécanisme de compensation des accidents du travail et des salaires non payés, qui a permis le versement de plus de 350 millions de dollars cette année, selon les autorités.
Depuis qu’il s’est vu attribuer l’organisation du Mondial-2022 en décembre 2010, le petit émirat du Golfe est sous le feu des critiques concernant les conditions de travail et de vie de ses centaines de milliers de travailleurs migrants venus d’Asie et d’Afrique. En réponse, Doha fait valoir des réformes inédites du Code du travail, saluées par des organisations syndicales, qui appellent néanmoins à une application plus rigoureuse.
Le chiffre du total des morts dans des accidents du travail pendant les préparatifs du Mondial varie selon les sources, allant de 414 décès entre 2014 et 2020, d’après le Qatar, à plusieurs milliers depuis 2010, selon des ONG.