PLF 2023 : le projet adopté à la majorité par la Chambre des représentants

La Chambre des représentants a adopté à la majorité, vendredi, le projet de loi de finances (PLF) n°50.22 au titre de l'année budgétaire 2023.

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Le ministre délégué auprès du ministre de l'Économie et des Finances, chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, au Parlement le 7 novembre 2022. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Le PLF 2023 a reçu l’aval de 175 députés, alors que 66 autres s’y sont opposés et avec 2 abstentions et ce, lors d’une séance plénière présidée par le président de la chambre des représentants, Rachid Talbi Alami.

La Chambre a ainsi adopté la deuxième partie du PLF 2023 puis le projet en intégralité et ce, après l’adoption, la veille, de la 1ère partie dudit projet.

En réponse aux interventions des députés, le ministre délégué chargé du budget, Fouzi Lekjaa, estime que ce PLF a « apporté des réponses concrètes et a introduit de véritables actions à vocation sociale ».

Dans ce sens, il a insisté sur « l’allocation de plus de 300 milliards de dirhams (MMDH) pour l’investissement public, outre un montant supplémentaire de plus de 3 MMDH pour encourager l’investissement privé dans le cadre de la mise en place de la Charte de l’investissement ».

De même, le gouvernement se dit avoir visé à travers ce PLF, « le soutien du pouvoir d’achat des citoyens, via 26 MMDH pour la caisse de compensation, en plus de 15 MMDH pour généraliser la protection sociale et les programmes de soutien de la scolarité ».

Les secteurs de la santé et de l’éducation ont été également « au centre de ce PLF », a lancé le ministre, notant que le budget du département chargé de l’éducation nationale connaitra en 2023 une augmentation de 6,5 MMDH par rapport à l’année 2022, pour atteindre une enveloppe budgétaire estimée à 68,95 MMDH.

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Côté santé et protection sociale, Lekjâa a précisé qu’il s’établira à 28,12 MMDH en 2023, en hausse de l’ordre de 19,5% comparativement à 2022, en plus de l’allocation de 9 MMDH pour respecter les engagements du dialogue social et la création de plus de 48.000 postes budgétaires.

(avec MAP)