Mondial 2022 : pourparlers pour l’ouverture d’un bureau consulaire d’Israël au Qatar

Israël et le Qatar, qui n’ont pas de relations diplomatiques, discutent de l’ouverture d’un bureau consulaire israélien temporaire dans l’État du Golfe pendant la Coupe du monde de football, a déclaré mercredi à l’AFP un responsable israélien.

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Israël et le Qatar, qui n'ont pas de relations diplomatiques, discutent de l'ouverture d'un bureau consulaire israélien temporaire dans l'État du Golfe pendant la Coupe du monde de football. Crédit: Photo montage

Une presque normalisation ? Israël ne s’est pas qualifié pour le tournoi, mais a annoncé en juin un accord permettant à ses citoyens, comme aux autres étrangers, d’obtenir un visa d’entrée au Qatar sur présentation d’une preuve d’achat de billet pour le tournoi.

“Il y a eu des contacts entre des responsables israéliens et qataris”, a déclaré un responsable diplomatique israélien, confirmant que les discussions portent sur l’ouverture d’un bureau “temporaire” pour les supporters israéliens assistant à la Coupe du monde.

Les discussions “ne doivent pas être qualifiées de discussions diplomatiques et, pour l’instant, aucun accord n’a encore été conclu”

Un responsable diplomatique israélien

Les discussions “ne doivent pas être qualifiées de discussions diplomatiques et, pour l’instant, aucun accord n’a encore été conclu”, a ajouté le responsable qui a requis l’anonymat.

Le Qatar ne reconnaît pas Israël et soutient le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza. Israël, qui a placé l’enclave palestinienne sous blocus il y a plus de 15 ans, a des contacts avec Doha pour autoriser la distribution des aides qataries à Gaza, mais les détails de ces contacts sont rarement confirmés publiquement.

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Le Qatar, qui avait accueilli à la fin des années 1990 une représentation commerciale israélienne sans avoir de relations diplomatiques officielles, a critiqué les accords d’Abraham signé entre l’État hébreu et certains pays arabes, dont le Maroc, jugeant qu’ils rompaient avec un consensus arabe selon lequel la normalisation des relations avec Israël ne devait être envisagée qu’en cas d’accord de paix menant à l’établissement d’un État palestinien.

(avec AFP)