Le groupe chinois Miniso s’est excusé de s’être présenté comme une marque japonaise et promet de rectifier l’identité visuelle de ses magasins et de ses produits inspirés de la vie japonaise.
“L’entreprise avait pris la mauvaise voie de s’être présentée comme une marque de créateurs japonais”, a annoncé le groupe sur la plateforme chinoise de médias sociaux Weibo, clarifiant que le positionnement de la marque et sa stratégie marketing étaient une mauvaise direction après l’embauche d’un designer en chef japonais entre fin 2015 et 2018.
Plus de 1900 magasins à l’étranger
La polémique Miniso a atteint son pic avec la poupée geisha japonaise vendue par le groupe chinois et qui, d’après les internautes, portait une robe qipao chinoise traditionnelle, chose qui, avec les tensions politiques avec Tokyo, a suscité la colère des Chinois.
L’entreprise chinoise a présenté, jeudi dernier, de longues excuses promettant à ses clients chinois de changer ses produits et la décoration intérieure de plus de 1900 magasins à l’étranger, dont près d’une vingtaine au Maroc.
“Nous examinerons strictement le contenu et ferons un bon travail d’exportation de la culture et des valeurs chinoises”, annonce Miniso, avant de s’engager à sanctionner des cadres supérieurs engagés dans la stratégie précédente.