Huit mois de prison et une amende de 2000 dirhams. Selon l’agence de presse espagnole EFE, les migrants condamnés par le tribunal de Nador ont été poursuivis pour des crimes tels que l’usage de la violence contre les autorités, la désobéissance ou l’insulte à des fonctionnaires publics.
Les personnes condamnées sont, selon la même source, originaires de pays tels que le Soudan, le Tchad et le Cameroun.
Il s’agit de migrants subsahariens qui ont été arrêtés lors de raids menés par les autorités marocaines dans les montagnes proches de Nador dans les jours précédant la tentative, à laquelle environ 2000 migrants, pour la plupart soudanais, ont participé.
Lors de ce raid, 116 agents marocains de différentes forces de sécurité ont été blessés lors d’affrontements avec quelque 500 migrants subsahariens, selon le bilan officiel, mais le nombre de migrants blessés lors des affrontements n’a pas été révélé.
(avec EFE)