Seul investisseur international dans cette obligation, la BERD qui sera alignée sur les critères de transport terrestre à faible émission de carbone du Climate Bonds Standard, vérifiés par une seconde partie et certifiés par le Climate Bonds Standard Board, indique jeudi la BERD dans un communiqué, précisant qu’elle bénéficiera également d’une garantie fournie par le mécanisme de Tamwilcom.
“Cette première coopération entre la BERD et l’ONCF est une étape importante, car elle concerne la première obligation verte du Maroc dans le secteur des infrastructures et s’appuie sur les résultats impressionnants de l’ONCF dans ce domaine”, souligne la même source, ajoutant qu’elle servira de plateforme pour de nouvelles coopérations sur des initiatives vertes.
Pour rappel, le train Al Boraq a commencé à fonctionner au Maroc en 2018 en tant que premier système ferroviaire à grande vitesse en Afrique, rappelle l’institution basée à Londres.
La ligne à grande vitesse pour le transport de passagers réduit considérablement les temps de trajet ferroviaire entre les grands centres économiques de Tanger et de Casablanca, détaille la BERD, notant qu’elle favorise l’usage du transport ferroviaire électrifié respectueux de l’environnement plutôt que des alternatives plus intensives en carbone (transport routier et aérien), en plus de permettre une plus grande intégration économique de deux villes clés, soutenant le développement du secteur privé et la croissance économique.
(avec MAP)