Pas de décisions concrètes. Alors que le Maroc vit une situation inédite de stress hydrique, jamais vécue depuis plus qu’une trentaine d’années, le chef du gouvernement Aziz Akhannouch s’est réuni, jeudi, avec les ministres de l’Intérieur, de l’Économie, de l’Equipement et de l’Eau, du Budget et des Relations avec la société civile, en présence du Directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable. Objectif : “l’examen de la situation hydrique dans notre pays”, selon un communiqué de la primature.
Ainsi, les responsables gouvernementaux réunis ont convenu de “l’élaboration d’un plan de communication visant à la sensibilisation quant à la rareté des ressources hydriques et au moyen de rationaliser leur consommation”, ajoute le même document.
Par ailleurs, il a été décider de créer une commission composée de l’ensemble des départements concernés, sous la supervision du ministère de l’Équipement et de l’Eau, qui aura pour vocation de veiller “à assurer le suivi de la mise en œuvre du programme gouvernemental en matière d’approvisionnement continu en eau potable dans toutes les régions du royaume”.
Pour rappel, le roi avait ordonné, en février dernier, la mobilisation d’une dizaine de milliards de dirhams pour soutenir le secteur agricole, fortement affecté par le stress hydrique.
En mars dernier, la Banque mondiale avait débloqué un prêt de 180 millions de dollars, en faveur du Maroc, vulnérable face au stress hydrique et dont la saison agricole a été bouleversée par un faible niveau de précipitations.