C’est ce qu’a affirmé le ministère du Transport et de la Logistique en réponse à une question écrite de Ilham Saki sur la vision du ministère autour du projet de TGV entre Rabat et Fès, datée du 10 juin 2022 et consultée par TelQuel Arabi,
Cette étude comprend essentiellement une étude de marché, de l’impact environnemental et social du projet, et une “étude détaillée et approfondie des prévisions de mobilité et de déplacement des voyageurs et des marchandises ainsi que le retour sur investissement” de ce plan.
Le ministre a annoncé à cet égard le lancement ultérieur d’études détaillées sur la réalisation, ainsi que le montage financier du projet. Ce dernier “nécessitera un financement important qui devra mobiliser l’ensemble des acteurs et partenaires afin de trouver des schémas pratiques, efficaces et innovants de financement”, a ajouté la même source.
Le plan prévoit l’installation de 1300 km de nouvelles lignes à grande vitesse, et 3800 km de lignes ferroviaires classiques visant à relier 43 villes, au lieu de 23. Ces nouvelles lignes permettront de sécuriser le transport ferroviaire pour 87 % de la population au lieu de 51 % actuellement.