En effet, selon des sources locales et syndicales ainsi que des témoins des événements cités par le média espagnol EFE, les affrontements se seraient produits vers 5 heures du matin, lorsque les autorités ont été informées que des dizaines de personnes se rassemblaient dans des forêts situées à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Melilia, dans la province de Nador.
Arrivés sur place, les agents auraient rencontré des migrants subsahariens, pour la plupart de nationalité burkinabé, sénégalaise et soudanaise, qui ont « attaqué les forces marocaines avec violence », lançant des pierres et érigeant des barrières pour que les Marocains ne puissent pas avancer, selon les sources.
Lors de ces affrontements, une centaine d’agents ont été blessés puis transportés à l’hôpital Hassani de Nador, où certains d’entre eux sont toujours hospitalisés. Les mêmes sources ont exclu la présence de blessés parmi les migrants, dont certains ont été arrêtés.
Des sources proches de l’enquête auraient indiqué à EFE que les déclarations des interpellés à la police montrent que ces derniers s’étaient arrangés pour se rencontrer en forêt, avant d’atteindre la clôture de Melilla et de là essayer de la sauter. Ils prévoyaient également d’utiliser des armes telles que des machettes pour atteindre leur objectif.