Le PPS appelle le gouvernement à réguler les prix des carburants et à remettre en service la SAMIR

Le bureau politique du PPS a appelé, le 17 mai, le gouvernement d’Aziz Akhannouch à utiliser “les moyens que lui confère la loi pour réguler les prix et freiner les augmentations”.

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Mohamed Nabil Benabdallah, secrétaire général du PPS. Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

Réuni mardi dernier, le bureau politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS) a appelé le gouvernement à “faire face à l’augmentation des prix des carburants”, ayant franchi la barre des 15,50 dirhams (pour l’essence) dans plusieurs villes du Maroc.

Il s’agit d’une augmentation “persistante et vertigineuse des prix des carburants et des produits de consommation de base”, insiste un communiqué du parti de Mohamed Nabil Benabdallah.

Réguler les prix

Aussi le PPS a-t-il “renouvelé sa demande au gouvernement d’utiliser les moyens que lui confère la loi pour réguler les prix et freiner les augmentations, à travers notamment la diminution de la TIC, et d’inciter les sociétés de distribution des hydrocarbures à faire preuve de modération au niveau de l’accumulation des bénéfices exorbitants estimés à des milliards de dirhams”.

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Par ailleurs, ce parti d’opposition a interpellé “l’esprit de solidarité et de citoyenneté” des sociétés de distribution, en vue de se tenir aux côtés des Marocains “qui font face à cette situation intenable caractérisée par la flambée des prix, la sécheresse et la rareté des opportunités d’emploi”.

Réduire la dépendance

De même, le parti de gauche a insisté sur “la nécessité pour le gouvernement d’assumer sa responsabilité dans le règlement de la situation de la SAMIR et dans sa remise en service”.

Samir
“Le dossier de la Samir est un exemple de désindustrialisation de l’économie marocaine”, dénonce le vice-président du Front national pour sa sauvegarde, pour qui l’attitude du gouvernement dans ce dossier est “scandaleuse”.Crédit: AFP

Référant, implicitement, à une indépendance énergétique du royaume, les camarades de Benabdallah ont rappelé les “lourdes pertes financières que l’économie nationale subit des suites” de la fermeture de la raffinerie nationale, “de l’absence de raffinage et de la faiblesse des capacités de stockage qui ne font que renforcer davantage la dépendance de notre pays à l’égard des fluctuations des cours mondiaux des hydrocarbures”.