Selon le rapport, la DGAPR n’aurait ménagé aucun effort pour réduire la surpopulation carcérale, ce principalement par l’augmentation de la capacité d’accueil des prisons, tout en assurant une infrastructure conforme aux normes requises, notamment en termes d’espace, d’aération et d’éclairage.
Cette infrastructure permet une classification des détenus ainsi que la mise en œuvre de programmes et d’activités de réhabilitation, a précisé la DGAPR dans son rapport annuel d’activités au titre de l’année 2021, notant que deux nouveaux établissements pénitentiaires ont été inaugurés en 2021 à Dakhla et Assilah avec une capacité totale de 1580 lits.
Surpopulation carcérale
Concernant la capacité d’accueil des prisons jusqu’à fin décembre 2021, le rapport fait état de 171.217 mètres carrés, à raison de 1,93 mètre carré pour chaque détenu. La DGAPR entend programmer la construction de nouvelles prisons pour accompagner le nombre élevé de détenus et faire face à la surpopulation carcérale, dans la foulée du chantier de réforme de la justice visant à rationaliser la détention provisoire et à adopter des peines alternatives.
Par ailleurs, 289 fonctionnaires ont bénéficié des sessions de formation en matière de droits humains et de prévention de la torture en 2021, ce qui reste en deçà de ce qui était enregistré habituellement dans les années pré-Covid, à cause des mesures sanitaires et des précautions prises pour protéger les personnes du virus.
412 responsables des établissements pénitentiaires et 1212 stagiaires ont bénéficié des sessions de formation de base afin de développer leurs compétences et connaissances en matière de gestion du milieu carcéral, poursuit la DGAPR qui a mis en avant son master spécialisé “Établissement pénitentiaire : prévention et réinsertion” (4e promotion).
En ce qui concerne le renforcement des effectifs des fonctionnaires, la DGAPR a lancé des concours de recrutement au niveau régional, soit 1181 postes budgétaires au titre des années 2020 et 2021.
Enfin, au terme de son rapport, la DGAPR a annoncé un nouveau plan stratégique (2022-2026), reposant sur six axes principaux, à savoir le soutien aux programmes de préparation à la réinsertion, le renforcement de la sûreté et de la sécurité dans les prisons, l’humanisation des conditions de détention, l’appui à l’action sanitaire dans les prisons, la valorisation des ressources humaines et le renforcement de la gouvernance et la communication, coopération et partenariats.
(avec MAP)