Région Casablanca-Settat : création d’un fonds de 241 millions pour financer 400 startups

Le Conseil régional de Casablanca-Settat a validé les dernières étapes pour la création d’un fonds d’investissement de 241 millions de dirhams, destiné à financer et accompagner les jeunes entreprises de la région. Objectif : stimuler l’innovation et l’emploi local.

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Abdellatif Maâzouz, président du Conseil régional de Casablanca-Settat. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Dernière ligne droite avant l’opérationnalisation du Fonds régional d’investissement dédié aux start-ups et petites entreprises. Lors de la session ordinaire du Conseil de la région, tenue à Mohammedia ce lundi 7 octobre sous la présidence d’Abdellatif Maâzouz, les membres du Conseil ont examiné et approuvé les trois dernières conventions portant sur la création dudit Fonds.

Il s’agit de la convention-cadre de partenariat entre la wilaya de Casablanca-Settat, le Conseil régional de Casablanca-Settat, le groupe CDG représenté par sa filiale CDG Invest, ainsi que le Centre régional d’investissement de Casablanca-Settat, pour la création de ce fonds régional d’investissement dédié aux start-ups, qui bénéficiera d’une enveloppe budgétaire de 241 millions de dirhams, dont 200 millions financés par le Conseil régional et 41 millions par le groupe CDG.

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Les membres du Conseil ont également approuvé, à la majorité, la création d’une société anonyme pour la gestion de ce fonds, ainsi que la charte des actionnaires et le statut de cette société.

Lors de la session d’octobre 2023, le Conseil régional de Casablanca-Settat avait mandaté CDG Invest pour étudier et proposer la structure juridique la plus adaptée à l’hébergement de ce fonds. Il en est ressorti la recommandation de créer une société anonyme dédiée à sa gestion.

Ce fonds, d’après Abdellatif Maâzouz, vise à financer et accompagner 400 start-ups régionales dès leur phase d’ébauche. Il prévoit également l’incubation et le financement de 200 start-ups, avec pour ambition d’en faire émerger 40 prêtes pour une levée de fonds en phase d’amorçage, et 15 capables d’attirer des investisseurs en capital-risque en phase précoce. L’objectif affiché est de dynamiser l’investissement et de stimuler l’emploi dans la région, comme le précise la convention-cadre consultée par TelQuel.