“Polémique” Fortescue : Leila Benali dément tout conflit d’intérêts et dénonce une “tentative de vengeance”

Leila Benali est sortie de son silence pour démentir catégoriquement tout conflit d’intérêts avec l’entreprise Fortescue et son patron, l’homme d’affaires australien Andrew Forrest. La ministre de la Transition énergétique dénonce une forme de vengeance et se réserve le droit de poursuivre toute diffamation à son encontre.

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Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable. Crédit: Yassine Toumi / TelQuel

Il a suffi d’une photo pour enflammer la Toile. Depuis hier, les spéculations fusent quant à une supposée romance entre la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable Leila Benali et le magnat australien de l’énergie Andrew Forrest, deuxième fortune du pays et patron du groupe Fortescue, leader mondial de l’énergie verte, des métaux et des technologies.

Les rumeurs ont éclaté suite à la diffusion d’une paparazzade, montrant l’homme d’affaires en compagnie d’une femme dont le visage n’est pas visible. Sur ce cliché, on voit un couple s’embrasser en plein 4e arrondissement de Paris. Publiée dans un premier temps par la version australienne du Daily Mail, sans faire de bruit, la photo a été reprise par le journal The Australian, laissant entendre que la femme sur la photo serait la ministre marocaine de l’Énergie, Leila Benali.

Très vite, des médias marocains ont repris l’image mettant en avant un supposé conflit d’intérêts, avant que le démenti de la ministre ne tombe. Dans un communiqué du ministère de l’Énergie, Leila Benali dément “formellement et catégoriquement” toute relation avec la photo polémique, dénonçant une tentative de diffamation et de vengeance.

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Pour ce qui est des rumeurs sur un éventuel conflit d’intérêts, la ministre rappelle que l’intégralité des contrats publics, des appels d’offres et des investissements dans le secteur de l’énergie obéissent à des règles strictes et des normes de bonne gouvernance qui respectent, entre autres, l’indépendance des organismes sous la tutelle du département de son département.

Leila Benali se réserve par ailleurs, le droit de recourir à la justice et d’user de toutes les voies légales pour défendre ses droits et les intérêts de son ministère contre celles et ceux dont la responsabilité aura été avérée dans les actes dénoncés, qu’ils en soient “acteurs, complices ou contributeurs”.