Cela fait presque 26 ans que Hicham Lahjomri a intégré l’Agence nationale de règlementation des télécommunications (ANRT), après une première expérience professionnelle (de 1994 à 1998) chez un opérateur de télécommunication. De l’eau a coulé sous les ponts depuis, mais les évènements se sont enchaînés d’une telle manière qu’il en garde un souvenir vivace. Le choix des télécoms s’est imposé de lui-même, nous explique-t-il : “Durant mes études, c’était un secteur prometteur.”
De la même manière, il se souvient avoir opté pour l’Institut national des postes et télécommunications (INPT), où il a obtenu son diplôme d’ingénieur, en raison de “la demande du marché, des prouesses du secteur et des potentialités en termes d’emploi”.
Une vocation, un secteur
Actuellement directeur central technique, Hicham Lahjomri a commencé à l’ANRT en tant que chef de division. Au début des années 2000, la loi 24-96 relative à la poste et aux télécommunications venait d’être promulguée, confiant entre autres à l’ANRT la mission de règlementer le secteur : “Nous devions appliquer une règlementation qui garantirait une évolution cohérente du secteur”, précise l’ingénieur.
Ensuite, les missions de l’agence, et donc de Hicham Lahjomri, se sont diversifiées au fil des jours. Outre sa contribution à la mise en place de règlementations et de procédures, le plus grand défi a consisté à préparer l’arrivée du deuxième opérateur dans le marché (Méditel, devenu Orange, ndlr).
Hicham Lahjomri se remémore cette période, pleine d’apprentissages. Responsable de l’agrément et de la normalisation à l’époque, il a piloté l’introduction de nouvelles technologies et la mise en place de normes et de standards nationaux qui lui assuraient ainsi une grande maîtrise des méandres du secteur. “J’étais en phase par rapport aux évolutions technologiques”, se rappelle-t-il.
Retour aux sources
L’introduction de la deuxième licence GSM du pays, et la reconnaissance qu’elle a suscité, n’ont pas épuisé sa motivation. D’autres projets se sont succédé, permettant, entre autres, la mise en place des licences satellitaires GMPCS ((communications personnelles mobiles mondiales par satellite), des licences fixes ou les noms de domaine “.ma”.
Actuellement, souligne l’ingénieur, les télécoms au Maroc se caractérisent par des taux de pénétration élevés d’internet, grâce notamment aux technologies mobiles et à l’introduction continue des nouvelles technologies filaires, avec une orientation vers la data. Cette démocratisation des télécoms, rendue possible grâce à la large diffusion d’internet à travers le territoire national, s’accompagne, selon Hicham Lahjomri, “d’un suivi continu pour assurer une bonne qualité de service aux utilisateurs”.
Durant toutes ces années, malgré l’enchaînement constant de nouvelles responsabilités et de nouveaux projets, ce dernier a su maintenir “des liens privilégiés avec l’INPT”. Des liens multipartites : avec les camarades de promotion, les professionnels des télécoms et les lauréats d’autres générations, souvent dans le cadre de projets dont l’avancement est facilité par l’appartenance à l’INPT. Tous et toutes œuvrent pour renforcer ces liens, estime Hicham Lahjomri. Quoi de plus simple quand on appartient à la même fratrie ?
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Profil Linkedin de Hicham Lahjomri