Cette réalisation a pour objectif d’accélérer le déploiement à grande échelle des énergies renouvelables d’ici 2030 pour renforcer la souveraineté énergétique du royaume, réduire les coûts de l’énergie et inscrire le pays dans une économie décarbonée pour les générations futures, fait savoir un communiqué de l’ONCF.
“Depuis le 1er janvier 2022, les trains à grande vitesse Al Boraq circulent déjà à l’énergie propre. Et maintenant, l’ensemble des trains navettes rapides (TNR) et des lignes (Al Atlas) empruntant la ligne conventionnelle Tanger–Casablanca sont également alimentés à l’énergie verte. En outre, tous les trains de transports de marchandises desservant le port de Tanger Med contribuent également à cet effort écologique, consolidant ainsi le positionnement du pays en matière de compétitivité logistique et de promotion industrielle des filières à fort potentiel comme l’automobile”, se félicite l’ONCF.
“En termes concrets, cela représente une consommation annuelle de 190 GWh fournie par un opérateur national, contre 75 GWh en 2022. Cette transition vers une électricité durable permet maintenant d’alimenter 27 sous-stations (au lieu de seulement 10 sites auparavant), couvrant ainsi environ 50% de l’ensemble des postes d’énergie à travers le réseau ferré, y compris les principaux axes générateurs du trafic global ferroviaire”, ajoute le communiqué .
Grâce à cette stratégie, l’ONCF parvient à optimiser considérablement sa facture énergétique et à réduire de manière significative son empreinte carbone, évitant ainsi l’émission de 135.000 tonnes d’équivalent CO2 à la fin de l’année 2023. Ces gains correspondent à l’effet de plantation de 3.800.000 arbres absorbant le CO2 ou à la réduction de l’impact de la circulation de 730 camions de transport de conteneurs par jour entre Casablanca et le port de Tanger-Med.
“Tout en poursuivant sa feuille de route ‘Energie Responsable’, l’ONCF reste déterminé à déployer des actions d’envergure pour atténuer son empreinte carbone et adopter des solutions durables. L’objectif ultime est de devenir encore plus sobre, résilient et écoresponsable, positionnant ainsi le rail national comme l’épine dorsale de la mobilité durable, au service de la prospérité socio-économique du pays et des générations futures”, conclut l’Office national des chemins de fer.