Que vaut le marché du sondage aujourd’hui au Maroc ?
Le Maroc est assez bien positionné dans la région. Le marché est presque au même niveau que l’Egypte, avec un volume d’activités de l’ordre de 250 à 300 millions de dirhams chaque année. Mais à l’échelle internationale, cela reste très faible. Le Maroc représente 0,03% des 70 milliards de dollars de ce marché dans le monde.
Qui anime ce marché ?
L’État est un pourvoyeur important. La moitié des sondages sont réalisés pour l’État (administrations, ministères, agences, communes…). L’autre moitié est réalisée par le privé. Les médias représentent seulement 2% des commandes. Mais la marge de croissance est importante. Les sondages sont un véritable baromètre économique, politique et sociétal d’un pays.
Comment le marché du sondage peut-il prendre plus d’ampleur, selon vous ?
Il faut des appels d’offres spécifiques aux instituts de sondage. La plupart du temps, les appels d’offres sont remportés par des cabinets “généralistes” qui font ensuite appel à des cabinets de sondage pour effectuer la partie sondage. Chez nous, le sondage n’est pas encore assimilé à un outil de prise de décision stratégique, et ce dans le public comme dans le privé. à l’étranger, les sondages guident les politiques publiques et les débats économiques et politiques.
Ils l’ont dit dans nos podcasts
“Sur les 280 millions de migrants dans le monde, la majorité provient des catégories intermédiaires ou des classes moyennes”
Mehdi Alioua, expert en migration, dans Pause_R, le podcast des savoirs. Épisode : Quel accueil à la migration ?
“Mon rêve c’est de faire une tournée dans les lycées et de parler de paix entre les peuples”
Simon Skira, fondateur de l’Association d’amitié Israël-Maroc, dans Affinités, le podcast de rencontres. Épisode : Affinités avec Simon Skira, président de l’Association d’amitié Israël-Maroc.