Au fils, une part équivalente à celle de deux filles”: 82% des Marocains ne veulent enfreindre ou réviser cette règle successorale (issue du Coran). C’est l’un des résultats phares de l’enquête rendue publique le 14 juin à l’Université Mohammed V de Rabat. Menée par l’Organisation marocaine des droits humains (OMDH) et l’Association des femmes marocaines pour la recherche et le développement (AFEMARD), elle a porté sur “Le système successoral au Maroc”. Un échantillon de “1200 Marocain(e)s musulman(e)s, représentant l’opinion publique dans les zones urbaines et rurales” ont été interrogées. Le rapport distribué aux participants du colloque indique néanmoins qu’un peu moins de la moitié des sondés, 44%, rejettent toute modification des dispositions du Code de la famille relatives à l’héritage. 20% ne prennent pas position, mais 36 % se prononcent clairement pour une révision du système successoral. Celui-ci…