Séquençage des espèces, sécurité alimentaire : les enjeux d’AfricaBP par Bouabid Badaoui, coordinateur marocain du projet

Pendant longtemps, des milliers d’espèces naturelles africaines ont été délaissées par la communauté scientifique internationale. Le projet African BioGenome Project (AfricaBP), qui réunit une centaine de chercheurs africains spécialisés en génétique et bioinformatique, espère en finir avec cette situation en opérant un séquençage des génomes de plantes, d’animaux, de champignons et autres organismes vivants originaires du continent africain. Le coordinateur marocain du projet, Bouabid Badaoui, explique à TelQuel la portée du projet et ses implications possibles pour le Maroc.

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Le lac d’Izourar, dans le Haut Atlas central, printemps 2004. Crédit: Bruno Romagny, CC BY-NC-ND

Le projet African BioGenome Project (AfricaBP), lancé en juin 2021 avec une enveloppe d’un milliard de dollars (100 millions de dollars répartis sur dix ans), réunit 109 chercheurs chercheurs africains et 22 organisations du continent. Nature, la revue scientifique généraliste de référence, y a consacré ce mois-ci un long article expliquant la raison d’être de ce projet et ses particularités. AfricaBP est non seulement partenaire, mais fait aussi partie intégrante de trois projets de même envergure, à l’échelle internationale, que sont le Projet de séquençage de 10.000 plantes (10KP), le Projet de séquençage de tous les vertébrés (VGP),…

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