Au lendemain de la décision de la Cour de cassation, ce 15 décembre, d’émettre un avis favorable à l’extradition d’Idriss Hasan en Chine, le Maroc semble pris entre deux feux. C’est que la situation et le sort de cet informaticien âgé de 33 ans à de quoi préoccuper. Arrêté le 19 juillet au soir à l’aéroport de Casablanca et détenu à la prison de Tiflet depuis cinq mois, ce ressortissant chinois appartenant à la minorité turcophone et musulmane ouïgoure, qui vivait en Turquie, est recherché par Pékin pour “des actes terroristes” depuis mars 2017.
Du côté des défenseurs des droits ouïgours, la décision a été accueillie d’une même voix avec stupeur. “On ne peut pas livrer quelqu’un à sa mort certaine juste parce qu’il est musulman”, déplore Charlotte…