Le Conseil de coopération des pays du Golfe (CCG) s’est engagé à soutenir, le mardi 14 décembre, la “préservation de la sécurité” ainsi que de la “stabilité et l’intégrité territoriale” du Maroc.
Réunis en Arabie saoudite, les dirigeants du Golfe ont également souligné “l’importance du partenariat stratégique privilégié” qu’ils entretiennent avec le royaume, comme le mentionne la déclaration finale diffusée par l’agence de presse saoudienne SPA. Un partenariat que les monarchies arabes du Golfe comptent bien actualiser, évoquant la “mise en œuvre d’un plan d’action conjoint”.
Si les modalités n’ont pas été précisées dans la déclaration, celle-ci vient rappeler l’appui sous forme de don d’un montant de 4,2 milliards de dollars pour la période 2013-2017, apporté au royaume par quatre pays du Golfe : Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Koweït et Qatar. Une mesure d’aide au développement qui avait été formulée à l’occasion du 32e sommet du CCG, en décembre 2011.
Intensifier les efforts
La proposition de ce mardi fait suite aux vœux formulés lors du dernier grand sommet des pays du Golfe, en janvier dernier. Une rencontre marquée par la réconciliation entre l’Arabie saoudite et le Qatar depuis le blocus de l’été 2017, et qui avait également “recommandé d’intensifier les efforts pour concrétiser le plan d’action commun”.
Le conseil en avait également profité pour réaffirmer sa position “inamovible” au sujet de la souveraineté du Maroc et de “l’unité de son territoire”. Quelques semaines après les événements de Guerguerat, ils avaient exprimé leur “rejet de tous les actes susceptibles de perturber la circulation dans cette zone”.
Ce 14 décembre, les membres du CCG ne disent pas autre chose. Dans leur déclaration de clôture, ils rappellent leurs “positions et décisions fermes” en “faveur du Sahara marocain” et saluent la dernière résolution 2602 du Conseil de sécurité de l’ONU, adoptée fin octobre. Deux pays de la région, les Émirats arabes unis et le Bahreïn, ont également exprimé cette position de soutien en ouvrant des consulats, fin 2020, à Laâyoune.
En amont de cette réunion, le jeudi 9 décembre, le secrétaire général du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG), Nayef Falah Mubarak Al-Hajraf avait pu déjà s’entretenir avec l’ambassadeur du Maroc à Riyad, Mustapha Mansouri. Selon l’agence de presse saoudienne, des questions d’“intérêts communs” avaient pu être abordées.