Fatim-Zahra Ammor n’est pas rentrée bredouille de Madrid. À la tête d’une délégation composée notamment d’Adel El Fakir de l’ONMT et d’Imad Barrakad de la SMIT, la ministre du Tourisme a pu décrocher la ratification de la candidature marocaine pour abriter le premier bureau Afrique de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), selon un communiqué du département de Fatim-Zahra Ammor.
Ce bureau régional de l’OMT sera installé à Marrakech. Il sera chargé de coordonner les politiques et les initiatives des États membres de cette région dans le domaine du tourisme.
Le communiqué lui assigne le rôle de couvrir “la promotion de l’investissement et de l’innovation touristique en construisant sur un modèle de coopération Sud-Sud dans l’esprit de la vision royale pour une action africaine commune”.
“Malgré l’agilité et la résilience dont a toujours fait preuve le secteur, l’ampleur inédite de la crise actuelle nécessite plus que jamais le renforcement de la coopération entre l’OMT et ses États membres pour restaurer la confiance des voyageurs, des entreprises touristiques et des investisseurs”, rappelle le communiqué.
Marrakech, siège du bureau Afrique de l’OMT, un lot de consolation pour le Maroc ? Pour le royaume, il s’agissait de faire oublier sa renonciation à recevoir la 24e assemblée générale de l’OMT à Marrakech pour des raisons liées à la crise sanitaire, au profit de Madrid.
Importante délégation, dîner de clôture offert par le royaume aux 500 participants de cette grand-messe du tourisme… Le Maroc a dû déployer un intense lobbying pour ne pas porter un coup de plus à son image.
Et la moisson a été grande. Outre le bureau Afrique de l’OMT, le Maroc a pu obtenir l’inscription de Sidi Kaouki, village proche d’Essaouira, sur la liste des “Meilleurs villages touristiques 2021”. Le Maroc fait aussi son entrée dans plusieurs organes du Conseil exécutif de l’OMT.