Belgo-Marocaine née à Uccle, Rajae Maouane a vu le jour dans une famille originaire de Tanger – qu’elle qualifie, en toute objectivité, de “plus belle ville du Maroc”. Aujourd’hui, la jeune femme de 32 ans a un rapport “très équilibré” à ses origines, mais cela n’a pas toujours été le cas. Se “cherchant” beaucoup pendant l’adolescence, elle n’était pas forcément à l’aise avec ses racines marocaines.
Désormais, c’est non seulement apaisée mais fière que cette passionnée de football assume ces influences qui la nourrissent : elle nous confie qu’il n’est pas impossible d’entendre, en fond sonore dans son bureau, du raï, du chaâbi ou des grands classiques de la musique arabe comme Oum Kalthoum.
Diaspora : Comment et pourquoi la politique ?
Rajae Maouane : C’est peut-être un peu cliché de dire ça, mais ça s’est fait un peu par hasard. J’ai une fibre militante qui s’est déclenchée très tôt. Quand j’étais jeune, je participais à des manifs, je militais dans des associations, j’étais engagée dans du bénévolat.