L’Union européenne (UE) tire les choses au clair concernant le pass sanitaire marocain. Dans un communiqué publié sur son site web, la délégation de l’UE au Maroc a rectifié “des incompréhensions véhiculées par certains médias et diffusées sur les réseaux sociaux”.
La représentation diplomatique a en effet précisé que l’équivalence entre les certificats sanitaires est purement technique et “permet une lisibilité mutuelle des QR codes, que ce soit au niveau des pass vaccinaux ou des tests PCR”. L’objectif étant que leur fiabilité et leur traçabilité soient ainsi assurés.
La même source précise que “ceci ne change rien aux exigences sanitaires requises depuis toujours par chacun des Etats membres de l’UE pour pouvoir entrer dans chaque pays”, signifiant ainsi qu’un pays comme la France par exemple, peut toujours se réserver le droit de refuser l’accès à son territoire aux personnes vaccinées avec le vaccin chinois Sinopharm, et que seules les autorités sanitaires françaises peuvent modifier cette décision.
Et de préciser que “toute personne, quelle que soit sa nationalité, qu’il s’agisse de ressortissants marocains ou d’un des Etats membres de l’UE ou de toute autre nationalité, doit se soumettre aux demandes sanitaires formulées par le pays de destination”.
Ces exigences dépendent du vaccin administré, de la catégorie de pays d’où l’on vient et où l’on va (vert, orange, rouge selon la nomenclature européenne et A, B, concernant la nomenclature marocaine), précise la même source.
Depuis l’annonce par l’UE de l’équivalence du pass sanitaire marocain, le document, téléchargeable sur le site web liqahcorona.ma, contient désormais 2 QR codes, le premier lisible par les autorités marocaines et le second destiné aux autorités européennes.