Dans une déclaration à la presse, Aziz Akhannouch a indiqué que lors des consultations pour former le nouveau gouvernement, dont le premier round s’est terminé le mercredi 15 septembre, il a “tenu des rencontres avec un ensemble de chefs de partis politiques durant lesquelles chaque parti a présenté sa vision et son appréciation de cette étape”.
Et de préciser : “Le Parti de la justice et du développement (PJD) s’est excusé, tout comme la secrétaire générale du Parti socialiste unifié (PSU), Nabila Mounib, qui m’a informé qu’elle se rangerait dans les rangs de l’opposition.”
Consultations à la chaîne
Plus tôt dans la journée, Aziz Akhannouch a poursuivi ses consultations pour former le nouveau gouvernement en rencontrant le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Mohamed Nabil Benabdallah, le secrétaire général du Mouvement démocratique et social (MDS), Abdessamad Archane, le secrétaire général du Front des forces démocratiques (FFD), Mustapha Benali, et le coordinateur de l’Alliance de la fédération de gauche (AFG), Abdeslam Laâziz.
Aziz Akhannouch avait entamé lundi ses consultations pour la formation du nouveau gouvernement par des consultations avec le secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), Abdellatif Ouahbi, le secrétaire général du parti de l’Istiqlal (PI), Nizar Baraka, le premier secrétaire de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), Driss Lachgar, le secrétaire général du Mouvement populaire (MP), Mohand Laenser, et le secrétaire général de l’Union constitutionnelle (UC), Mohamed Sajid.
Le Rassemblement national des indépendants (RNI) est arrivé en tête des élections du 8 septembre après avoir obtenu 102 sièges, suivi du PAM, qui arrive en deuxième position avec 86 sièges, du PI (81 sièges), de l’USFP (35 sièges), du MP (29 sièges), du PPS (21 sièges), de l’UC (18 sièges) et du PJD (13 sièges), tandis que les autres partis se sont partagé 12 sièges.
(avec MAP)