Ce 13 septembre marque officiellement le début des consultations pour la formation du nouveau gouvernement. Trois jours après sa nomination royale en tant que chef du gouvernement, chargé de former le nouvel Exécutif, le président du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, a reçu au siège de son parti, le secrétaire général du parti Authenticité et modernité (PAM), Abdellatif Ouahbi. Ce dernier a été accompagné par la présidente du Conseil national du parti du tracteur, Fatima Zahra Mansouri.
Au terme de cette rencontre entre les deux formations, le secrétaire général du PAM, Abdellatif Ouahbi, s’est adressé aux journalistes. Entouré de Aziz Akhannouch et de Fatima Zahra Mansouri, celui qui préside aux destinées de la deuxième force politique au lendemain du scrutin du 8 septembre (87 sièges) a annoncé avoir “reçu des signaux positifs du chef du gouvernement nommé par le roi Mohammed VI”. D’après l’avocat, les deux partis ont “échangé des idées sur la possibilité d’une alliance et celle d’une action commune à l’avenir”. Et d’insister sur le sentiment que “les choses iront de manière positive”.
De là à voir les deux formations, respectivement première et seconde du scrutin législatif, alliées dans le prochain gouvernement ? Une éventualité à ne pas écarter, tant les deux partis n’ont indiqué, du moins officiellement, aucune ligne rouge pour leurs futures alliances.
Après le secrétaire général du PAM, le chef du gouvernement nommé, Aziz Akhannouch, recevrait le patron de l’Istiqlal, Nizar Baraka, arrivé troisième aux élections législatives du 8 septembre (81 sièges). Il est également attendu que le nouveau chef de l’Exécutif reçoit dans la foulée les leaders de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), le Mouvement populaire (MP), le parti du Progrès et du socialisme (PPS) et l’Union constitutionnelle (UC).