Les urnes ont parlé. Le RNI est arrivé premier et devra former une coalition. Cette victoire marque-t-elle la fin d’une parenthèse ouverte en 2011 avec les Printemps arabes et le mouvement du 20-Février?
Pour le sociologue et historien Mohammed Ennaji, le PJD vient de subir une défaite dont il pourra difficilement se relever. Les Marocains urbains qui avaient soutenu le parti islamiste quand il incarnait le renouveau l’ont lâché en raison de son bilan, sans “se poser de questions liées à la charia”.