La déclaration, lundi 12 juillet, du porte-parole du Département d’Etat américain Ned Price au sujet de Souleimane Raissouni et Omar Radi, dont le premier a été condamné, en première instance, à une peine de cinq ans de prison ferme pour une affaire de droit commun, tandis que le deuxième est en cours de jugement,« est basée sur des informations partiales émanant exclusivement des soutiens des accusés », a souligné, mardi, la Délégation interministérielle aux droits de l’homme (DIDH) dans un communiqué relayé par la MAP.
« Ces informations ont sciemment occulté le point de vue des plaignants et de leurs défenses, allant jusqu’à renier leur statut même de victime et leur droit universellement reconnu à déposer plainte », a précisé la Délégation après avoir pris connaissance du contenu de cette déclaration rendue publique lundi.
De même, a poursuivi la Délégation, « il a été constaté avec étonnement que la déclaration du porte-parole du Département d’Etat américain se réfère uniquement aux allégations de la personne condamnée, en se focalisant sur son statut professionnel, et à des prétendues violations des normes relatives au procès équitable, alors que le parquet compétent dans son communiqué du 12 juillet a clairement mis en exergue le caractère équitable du procès« .
« Le Maroc étant attaché au respect des droits fondamentaux de tous les justiciables, quels que soient leurs statuts, par conséquent l’indépendance du pouvoir judiciaire, consacrée par la Constitution de 2011 et découlant des réformes substantielles impulsées au Royaume, depuis plus de deux décennies, est garante du respect de ces droits fondamentaux », a insisté la DIDH.
Dans ce sens, « le Maroc demeure profondément attaché à la consolidation des valeurs des libertés individuelles et collectives, notamment les libertés d’expression et d’association, qui ne cessent de se développer, dans le cadre d’une société prospère, tolérante et inclusive, bannissant l’arbitraire, l’injustice et la violence », a conclu la Délégation.
(avec MAP)