Le groupe table sur une approbation de son candidat vaccin au quatrième trimestre de cette année, après plusieurs mois de retard. “Sanofi et GSK commencent une étude internationale de phase 3 pour évaluer l’efficacité de leur candidat-vaccin contre (le) Covid-19”, indique le groupe français dans un communiqué. Cette troisième et dernière phase intervient dix jours après l’annonce de résultats encourageants à l’issue de premiers essais.
Les essais de phase 1 et 2 sont les premiers à être effectués sur l’Homme dans le cadre du développement d’un traitement. Ils visent à vérifier que le vaccin n’est pas dangereux et à donner de premiers éléments sur son efficacité. Toutefois, c’est la phase 3, réalisée sur un échantillon plus large de patients, qui permet de déterminer son efficacité.
35.000 personnes testées
Les essais de phase 3 du vaccin Sanofi-GSK seront effectués auprès de quelque 35.000 personnes dans de multiples pays, dont les États-Unis, précise le groupe.
Ce projet de vaccin fonctionne sur la base d’une protéine recombinante contrairement aux vaccins proposés par Moderna et Pfizer qui s’appuient sur l’ARN messager.
Mais son développement a pris plusieurs mois de retard par rapport au calendrier prévu. Le groupe table sur une approbation de son projet de vaccin au quatrième trimestre de cette année, sous réserve de résultats positifs de cette dernière étude et des évaluations réglementaires.
Dans le meilleur des cas, le vaccin de Sanofi sera lancé près d’un an après les premiers vaccins distribués dans le monde occidental
Cela signifie que, dans le meilleur des cas, le vaccin de Sanofi sera lancé près d’un an après les premiers vaccins distribués dans le monde occidental contre le coronavirus, ceux de Pfizer/BioNTech et de Moderna.
Dans l’Union européenne (UE), ceux de Johnson & Johnson et d’AstraZeneca sont déjà sur le marché depuis des semaines. Plus largement, dans le monde, les vaccins russe Sputnik V et chinois Sinovac jouent aussi un rôle important dans les campagnes de vaccination.