Pour Meryem Cherkaoui, cuisine semble rimer avec histoire marocaine. À chaque confection son explication, et rien ne saurait y déroger. La cheffe relate l’origine de cette concoction : “Avant que je le revisite, ce plat reposait essentiellement sur un bouillon de pigeon, avec des oignons, du safran et du gingembre. Pour le changer, j’ai mis du blanc de volaille à la place du pigeon et j’y ai intégré de la coriandre.”
Elle poursuit : “L’esprit de mettre des fekkas, c’est un peu comme mettre des croûtons. Comme une soupe à l’oignon.” Celle qui a toujours aimé s’inspirer du Maroc et saupoudrer le tout de technicité confie également avoir longtemps cherché à rééquilibrer les plats marocains. Aussi, à se jouer des contrastes, à y intégrer du croustillant et à mettre sur le devant de la scène la fraîcheur des produits.