Le 24 avril, sept fondations nationales, portant le nom de personnalités historiques marocaines, ont accordé leurs violons pour lancer un large débat national pour un “Maroc à la citoyenneté revivifiée”. Les fondations Allal El Fassi, Abderrahim Bouabid, Ali Yata, Aboubakr El Kadiri, Abed Al-Jabri, ainsi que les Centres Bensaid Ait Idder et Mohammed Hassan Ouazzani se sont ainsi alliées face à une situation “inquiétante” au royaume qui “interpelle toutes les forces vives du pays”. Une situation exacerbée par le Covid-19, d’après les initiateurs du débat, tant la pandémie a “aggravé la précarité” de l’État général et “mis en évidence les limites des choix opérés dans la gestion de la chose publique”. Si bien que les sept fondations, soucieuses de “préserver le Maroc d’un glissement vers une situation encore plus critique”, ambitionnent…