La ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha González Laya, a affirmé ce vendredi 23 avril que l’hospitalisation en Espagne du leader du Polisario, Brahim Ghali, “n’empêche ni ne perturbe en rien” les relations avec le Maroc, et ne changera pas le “traitement privilégié” avec le pays voisin, rapporte l’agence de presse espagnole EFE.
La diplomate espagnole a souligné que l’Espagne est “un pays responsable avec ses obligations humanitaires” et que l’accueil de Brahim Ghali dans un hôpital de Logroño, selon certaines sources, ne répond qu’à une question “strictement médicale”.
Lors d’une conférence de presse au Palais Viana à Madrid, avec le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Riyad Al-Maliki, González Laya n’a pas précisé si elle avait informé le Maroc du transfert en Espagne de Ghali, précise EFE.
“Je tiens à préciser que cette question n’empêche ni ne perturbe les excellentes relations que l’Espagne entretient avec le Maroc, qui n’est pas seulement un voisin et un ami, mais un partenaire privilégié dans le domaine économique, politique et économique, dans les affaires et dans la lutte contre le changement climatique. Et cela ne change pas”, a-t-elle fait remarquer.
Jeudi 22 avril, le ministère espagnol des Affaires étrangères a confirmé que le chef du Polisario Brahim Ghali a été transféré en Espagne “pour des raisons strictement humanitaires, pour y recevoir des soins de santé”.
Plus tôt dans la journée, une information exclusive de Jeune Afrique révélait que Brahim Ghali a été admis d’urgence le 21 avril au soir dans un hôpital de Logroño, non loin de Saragosse, en Espagne.