Alors que leurs familles ont annoncé sur les réseaux sociaux l’entame d’une grève de la faim, les condamnés du Hirak, dont Nasser Zefzafi et Nabil Ahamjik, vont être séparés et dispersés dans différentes prisons, annonce la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).
Selon les informations obtenues par TelQuel Arabi, la DGAPR justifie cette décision par “des comportements contraires au règlement de la part des prisonniers en question, qui se trouvent actuellement à la prison de Tanger suite aux incidents d’Al Hoceima”.
Destination inconnue
La DGAPR explique que les personnes concernées utilisaient longuement leurs téléphones portables, non pas pour des raisons familiales, mais “pour exécuter des appels personnels, transférer des enregistrements, publier des écrits et échanger des messages codés avec leurs proches”.
La même source indique que suite à des instructions du père de l’un des prisonniers, les deux condamnés ont haussé le ton, au point d’exiger des droits “sans aucun rapport avec les circonstances de leur détention, en défiant les règlements internes qui régissent les institutions pénitentiaires”.
La DGAPR souligne que les concernés “ont refusé de se conformer aux ordres de l’administration de cette institution, ont ignoré ses avertissements répétés, n’ont pas respecté les institutions de l’État et ont menacé, en outre, d’entamer des grèves de la faim collectives”.
Une fois sur place, les prisonniers pourront informer leurs familles de la localisation des prisons vers lesquelles ils auront été transférés.