Report au 11 novembre prochain de l’examen de l’affaire “Hamza mon bb”

La Cour d’appel de Marrakech a décidé, le 21 octobre, du report au 11 novembre prochain de l’examen de l’affaire “Hamza mon bb”.

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Le logo du compte Hamza mon bb.

Le juge de la Chambre criminelle près la Cour d’appel de Marrakech a décidé le report de l’examen de ce dossier, après avoir auditionné en présentiel Ibtissam Batma, Aïcha Ayach et S. Ch., poursuivies en état de détention, rapporte la MAP de source judiciaire.

Selon la même source, cette troisième audience en appel a été marquée par l’absence de la mise en cause (Dounia Batma), poursuivie en état de liberté, après que la Cour avait décidé, le 7 octobre dernier, de dispenser l’accusée de se présenter lors des prochaines audiences compte tenu de son état de santé (post-partum).

L’audience a été consacrée à l’audition des prévenues qui ont été confrontées aux actes criminels qui leur sont attribués, souligne la même source, précisant que les mises en cause ont nié catégoriquement les faits qui leur sont reprochés, alors que leur défense a réclamé l’allègement de la peine prononcée en première instance.

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Pour rappel, « Hamza mon bb » était au départ un compte Snapchat anonyme, puis un compte Instagram, publiant des indiscrétions, des clichés intimes ou encore des conversations privées de stars marocaines de la chanson, évoluant entre le royaume et les pays du Golfe. Plus qu’une plateforme exerçant la diffamation et le chantage, « Hamza mon bb » se serait mué en réseau de prostitution.

Le tribunal de première instance de Marrakech avait condamné, en juillet dernier, Dounia Batma à 8 mois de prison ferme. La Chambre criminelle avait également condamné sa sœur, Ibtissam Batma, et Aïcha Ayach, poursuivies en état de détention, respectivement à une peine d’emprisonnement d’un an et de 18 mois. Quant à la dénommée S. Ch., poursuivie aussi en état de détention, elle a écopé de 10 mois de prison ferme.

À noter que les accusés sont poursuivis dans le cadre de cette affaire, chacun en ce qui le concerne, pour “participation à l’accès frauduleux au système informatique de données”, “participation délibérée à entraver le fonctionnement de ce système”, “diffusion d’images et de déclarations d’autrui sans consentement”, “diffusion de faits infondés dans le but de nuire à la vie privée d’individus et diffamation”, ainsi que pour “participation et chantage”.

(avec MAP)