Lors d’une visioconférence avec Angela Merkel, le chef de l’État turc a mis en avant le “calme obtenu sur le terrain” en Libye. “Il ne faut pas manquer cette opportunité”, a-t-il dit à la chancelière allemande, selon le compte-rendu de l’entretien publié par la présidence turque.
Le gouvernement allemand s’était de son côté déclaré lundi “prudemment optimiste” sur les chances de parvenir à une résolution politique du conflit, à l’issue d’une visioconférence internationale organisée après la récente reprise du dialogue entre les deux autorités rivales.
La Turquie est l’un des principaux acteurs en Libye où son soutien au gouvernement de Tripoli reconnu par l’ONU lui a permis d’infliger une série de défaites aux portes de Tripoli aux forces de l’homme fort de l’Est Khalifa Haftar.
L’Allemagne est en première ligne des efforts internationaux pour tenter de ramener les belligérants à un cessez-le-feu durable et à la négociation politique, ainsi que leurs soutiens régionaux au respect de l’embargo sur les armes. Des négociations fin septembre à Hourghada, en Égypte, entre représentants militaires et policiers des deux camps qui ont commencé à préparer le terrain pour un cessez-le-feu durable.
Des pourparlers réunissant des parlementaires des deux camps rivaux ont aussi débouché le 10 septembre au Maroc à un accord global sur les institutions régaliennes. En septembre, des “concertations” inter-libyennes avaient abouti à Montreux, en Suisse, à un accord pour l’organisation des élections dans 18 mois, après la formation d’un nouveau gouvernement d’union nationale.