Le chef du Pentagone à Rabat pour signer un accord de coopération militaire

Le ministre américain de la Défense, Mark Esper, conclut vendredi à Rabat une tournée destinée à renforcer la coopération militaire avec les pays du Maghreb centrée sur la lutte contre le jihadisme et la sécurité en Afrique du Nord, en Libye ou au Sahel.

Par

Le chef du Pentagone Mark Esper et sa femme, lors de leur visite en Tunisie, le 30 septembre 2020. Crédit: FETHI BELAID / AFP)

Comme à Tunis, mercredi, le chef du Pentagone doit signer un accord de coopération militaire avec le royaume, considéré comme un « allié majeur » dans la région.

Son programme dans la capitale marocaine prévoit une rencontre avec le chef de l’état-major marocain Abdelfattah Louarak, avec le ministre délégué à la Défense Abdellatif Loudiyi et avec le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita.

Le but de cette visite est renforcer les relations « déjà étroites » dans le domaine de la sécurité avec le Maroc qui accueille chaque année l’exercice militaire African Lion sous la houlette du commandement militaire américain pour l’Afrique (Africom). L’exercice a été annulé cette année à cause de la pandémie de Covid-19.

Les Etats-Unis, premier fournisseur d’armement du Maroc

Les Etats-Unis sont le premier fournisseur d’armement de Rabat (avions de combat, navires, chars, véhicules blindés, etc.) alors que l’Algérie voisine, où M. Esper a fait étape jeudi, est un client majeur de la Russie.

En décembre dernier, le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, avait fait une visite centrée sur l’instabilité en Libye et au Sahel, mais aussi pour plaider pour une normalisation avec Israël.

Le royaume a impulsé ces dernières semaines des pourparlers entre les parlementaires des deux camps en Libye, pour soutenir les efforts de médiation des Nations unies en vue d’un processus de règlement politique. Le chef de sa diplomatie revient d’un voyage au Mali où il a rencontré le président de transition, Bah N’Daw, mais aussi son vice-président, le colonel Assimi Goïta, représentant de la junte qui a pris le pouvoir en août.